#Histoire d'une vie# Histoire : Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;
Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison
Trois mille six cents fois par heure la Seconde
Chuchote: Souviens-toi!- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!
Remember! Souviens-toi! Prodigue! Esto memor!
( Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!
Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide,
Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même ( oh! la dernière auberge! ),
Où tout te dira : Meurs vieux lâche! il est trop tard!
Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)"Il est dit depuis de lunes,
Que le silence est d'or
Sache mon enfant qu'il n'en est de plus grand
Que celui qui précéde la mort ..." Il était une fois, once upon a time ...
Toutes les histoires commencent ainsi, un début pour une fin, un matin pour un lendemain ; seulement cette histoire là ne connait pas le rideau de fin ; elle se poursuit, se vit, se survit. Nous ne sommes que les jouets d'un destin qu'on ne contrôle pas et les pions d'un Dieu qu'on ne connait pas ... Les roues du temps ne font que ça ; elles tournent, tournent et tournent encore dans un méchanisme régulier, journalier. On se fait piéger d'habitude et de monotonie mais dis moi petite fille, as tu en jour trouvé cette vie si facile ?
Tu es venue au monde une jour d'orage de 1998, un matin où la pluie ravinait sur les pavés, où le vent fouettait les visage et où l'étrange chant des intempéries accueillait dirait-on ta venue. Tes parents ont peur, très peur de ta naissance car tu es le fruit d'un alliage un interdit, leurs sang ne peuvent se mêlanger si bien et à peine ta mère t'a-t-elle dans les bras que sur son visage coule des larmes funébres. Le visage de ton père est inquiet, il tient sa femme par l'épaule regardant ce petit être moité de sa chaire qui n'a toujours pas crié. Ils sont tellement désamparés ; les infirmières et les médecins ne savent que dire ; mais voilà que tu t'éveilles, petit ange au yeux noirs sans un cri ta vie s'est mise en marche ...
Tu ne l'a pas usurpé ton prénom : Shizuka, le silence. Tu est si jolie petite fille ; tu rayonnes, ton sourire est si beau. Ta vie dans un manoir dont tu ne sors que peu est rythmé de musique et joie malgré ces temps ...
Voilà maintenant plusieurs années que le traité fut brisé et pourtant, tes parents on l'air de s'aimer encore malgré leur statut.
Tu apprend avec ton père la littérature, l'entrainement et les bases du combat à un très jeune age ; si bien qu'on a déjà l'impression que tu pourrais t'envoller rien qu'en sautant. Petit papillon en robe il t'aimait ton père tu sais ! Il ne souriait pas beaucoup c'était vrai mais sa main qui caressait ta tête te disait bien tout ses sentiments cahés et puis tu sourirais pour deux.
Avec ta mère, tu connais la danse, la musique, le rafinement et la douceur. Ton modèle, la plus belle des femmes à tes yeux d'enfants. Aussi très vite tu connais les pas qui conviennent à un bal, tu sais user d'un archet sur son frère de bois le violon et le piano devient un ami porteur de sentiments.
Elle te semble belle la vie n'est-ce pas petite ? Shizuka, l'enfant au sang maudit ; les yeux du diable. Tu ne comprenais pas pourquoi on ne t'envoya plus à l'école aprés ce jour. Tu avais cinq ans, un garçon t'as jetté une pierre que ton front à reçu douloureusement. Il riait, avec quelques copains de son age ils savaient bien, se moquer où frapper où ça fait mal. Mais toi tu étais timide et acceptait, leur bouc émissaire ... Ton regard s'est éclaircit, chassant la nuit noire pour un ciel azur les pierre se sont élevée autour de toi et tu les a envoyé au loin, égratignant les jambes des gamins hurlant de peur.
Plus jamais l'école publique ne te vit, on te garda à la maison avec des professeurs particuliers, pourtant comment t'expliquer que tu n'avais rien fait de mal ; que juste ils ne devaient pas savoir, qu'ils ne pouvaient pas comprendre et que juste tu avais des capacitées qu'ils n'avaient pas ....
Tu t'en rappelleras de cette nuit là pas vrai ?
Tu avais si froid dans ton lit ce soir, toi qui portant ne craignait pas les températures était petrifiée ; trop jeune pour comprendre que c'était la peur qui te paralysait. Tu les entendait parfois le soir ; ils parlaient bruyament tes parents mais cette nuit, leurs cris t'avaient réveillé. Tu t'es levée, suivant le bruit, les cris pour naivement espérer les calmer toi même. Ta petite main a tourné la poigné et tu n'as pas compris. Pourquoi se battaient-ils si violement, pourquoi cette rage dans un combat entre deux personnes qui t'avaient donné la vie ? Ils ne s'aimaient plus Shizuka ! Ta naissance devait les rapprocher, elle l'a fait un temps mais dix ans aprés, la guerre était trop présente pour qu'il continuent à s'aimer encore, chacuns avait ses convictions ...
Entretués sous tes yeux, baignants dans leur sang et quasiment mort quand tu t'es approchée. Ton père t'as à peine regardé, juste le temps de s'éteindre, et ta mère a pleuré. Tu a pris sa main sanglante dans la tienne, et a attendu qu'elle parte ... Tu ne l'a pas laissée seule et n'as pas pleuré parcequ'au moins pour toi, s'ils n'étaient plus ici ils pourraient enfin s'aimer de nouveau.
Ons 'est occupé des leur enterrement ; tu t'en souvient de celui qui a tout prit en charge, ton oncle, le frére jumeau de ton père. Sa main tenait la tienne quandon les a mit en terre et pourtant, si tu avais sû la suite petit fille ; surement n'aurais-tu pas si fort sérré ses doigts ...
Dix années de vie c'est si court et déjà si long ...
Tu vivais alors chez cet homme qui t'avais adopté pour la mémoire de son frère ; cet oncle avec son appartement au sommet d'une tour de verre ; tu vivais donc là. Petit oiseau dans une cage dorée, tu ne sortais pas même plus du tout ; mais tu n'en disais rien, on t'assurait que c'était pour ton bien. Alors tu remerciais qu'on prenne soin de toi et souriait encore en ce temps ; avant cette nuit ...
Couchée dans ton lit, la poupée dans les bras tu te disais que s'il venait c'était pour un "bonne nuit" en plus. Mais non ; la serurre s'est fermée. La porte ne s'est rouverte sur lui qu'au matin ... Ta nourrice quand elle t'as trouvée nue dans ton lit aprés l'avoir regardé partir a vite comprit et s'est éffondrée prés de toi, en larmes sans que tu saches vraiment. Qu'il n'aurait jamais dû ne serait-ce que te regarder comme il le faisait, que ces mains qui t'avaient touché étaient interdites. Mais les nuits suivantes furent les mêmes ; et toi si jeune ne pouvait rien faire. Tu ne criais même pas à quoi bon ? Tu savais bien qu'il te frapperait surement si le moindre son t'échappait son regard le disait si bien. Alors tu serrais les dents et attendait que ça passe ...
Ton sourire est mort ces jours là ; et on ne le vit plus jamais ...
Douze ans de vie et deux ans de cauchemars. Tu as fuit, c'était inévitable et tu as courru, courru et courru encore à ne même plus savoir ou aller. Et tu ne t'es arrêté que dans un parc. C'était magique ; tu étais libre enfin ... Pour quelques heures avant qu'on ne te retrouve le monde t'ouvrait les bras ...
Dans ta robe blanche malgré le froid, on voyait les marque sur tes bras, mais personne ne se retourna vraiment. Ils ne te voyaient même pas ; tout ces gens autour de toi ; tous les même à ne penser qu'à eux ... Alors tu as marché doucement, suivant les oiseaux, sautant sur un banc ou jettant un caillou dans le lac ... Tu avais vu faire des ricochés à la télévision mais tu ne savais pas comment il fallait faire. Un visage perplexe et déçu de ne pas y arriver. Mais lui t'a sourit ; cela faisait un moment qu'il te regardait jouer toute seule et il t'as rejoint.
_ Tu n'y arrives pas ?
Ton regard s'était fiché dans le sien ; il ne te voulait pas de mal ; pas comme lui. Tu lui aurait tout donné, immédiatement tu lui a fait confiance malgré son aspect si sauvage et sa lèvre percée. Timidement tu as secoué la tête et regardé la pierre dans ta main.
_ Non .. Je comprend pas comment il faut faire.
_ Je vais te montrer alors !
_ C'est vrai ?
_ Bien sur ! Pourquoi je te mentirais ?
_ Je sais pas ... Les adultes sont tellement étranges ; ils mentent tout le temps ...
_ Tu trouves ?
_ Oui. Ils font des choses qu'ils ne devraient pas ...
Il l'avait regardé un moment, comme s'il comprenait tout sans qu'elle le dise puis avait prit sa main dans la sienne. Il avait comprit ; comprit qu'elle était seule face à une bête qu'elle ne pouvait pas repousser toute seule et la rassurait ; juste comme ça ...
_ Tu ne rentres pas chez toi dis ? Personne ne t'attend ?
Elle était innocente, jusque dans cette question qu'elle posait à ce garçon.
_ Si quelqu'un mattendais aujourd'hui ... Toi !
Comment expliquer ce qui est née dans ton coeur à cet instant ? Tu n'avais plus peur, tu étais bien avec lui et tu lui as offert ton sourire.
Ils t'on retrouvé bien sur ; mais en rentrant ce soir là, tu as juré que plus jamais tu ne le laisserais faire. Ton coeur et le reste était maintenant destiné à un autre pour toi même si tu ne le reverrait surement pas. Tu venais de t'attacher pour la première fois ; un lien fort auquel tu croyais dur comme fer, une raison de te battre pour ce en quoi tu croyais.
La porte s'est ouverte encore ce soir ; mais quand on l'a rouverte au matin, c'était un silence sans précedant. Une pièce sans dessus dessous toi assise sur ton lit ; lui mort au sol. Tu lui avais tordu l'esprit de toutes les façons possibles, sans pité. Tes beaux bleux en dernière prison, ton oncle avait perdu la raison puis la vie ...
Mais aprés où aurais tu pû aller ?
Tu as quitté cet immeuble sans savoir où diriger tes pas ...
Seulement tu étais la dernière héritière d'une fortune considérable ; et plutôt que de disparaître à jamais tu as rebroussé chemin, devenant la détentrice de tout à cet âge si précoce.
Seize ans, tu avais déjà l'idée de monter cette guilde car tu les voyais toi ces combats. La lutte acharnée tapi dans l'ombre de Tokyo et le massacre des hybrides qu'on voyait comme une honte. Ils ne méritaient pas d'être nées puis rejettés ; ce n'était pas des déchets !
La guerre actuelle n'avait pas de raison d'être et le massacre de cette année fatidique de 1993 n'était qu'un piège tu en étais certaine ; ne restait plus qu'à balayer les cendres de l'incertitude et prouver tes dires !
Les Nokemonos trouvérent en toi une chef malgré ta jeunesse et ta force de caractére cachée sous ton masque de glace a trouvé son utilitée. Shizuka, le papillon bleu comme t'avaient surnommé les tiens ; tu les génas tous à partir de la mise en place de la guilde ; en particulier lui ; le maitre des Karyuudo. Mais tu avançais encore, la tête haute face à tout ces gens qui ne voulaient pas de votre éxistence.
Un jour, tu rentrais de réunion et il est apparu ; comme à l'époque. Le même sourire, la même allure. Revenu pour toi ; pour t'aider. Immédiatement tu t'es précipitée à son cou ; l'enlacant comme tu ne l'avais jamais fait pour personne. Et innévitablement, ton coeur lui appartenait. Tu étais tombée amoureuse sans t'en rendre compte, c'était un secret dont même toi ne connaissait pas bien l'existence mais qui t'était cher. Et maintenant il aurait plus de valeur que tout.
Tu les recrutais toi même, arppentant les rues des plus sombres aux plus banales ; cherchant les tients qui vivaient reclus pour les trois quart. C'est là que tu l'a rencontrée. Elle était belle, forte et intelligente, tu la croisais mais la fixais sans rien dire ; intriguée par ce qui se dégageait de cette dhampir. Son unique oeil couleur de sang, son sourire son élégance ; tu vis en elle alors que tu la rencontrais à peine la grande soeur que tu n'avais jamais eu.
Tu n'as rien forçé mais un soir alors que tu repassais dans cette rue tu l'as trouvé encerclée de vampires ; des jeunes sans éducations comme l'époque l'offrait parfois. Elle pouvait certainement s'en débrouiller mais tu as avancé ; entre eux et ta soeur de race, l'hybride. Les vampires contre vous deux ne purent même pas oser un geste ; paralysés sous l'intensité d'un seul regard et vous êtes partie dans un bar pour faire connaissance. Qui pouvait croire à cet instant que vous deviendriez si bonnes amies ?
Tu lui as offert ce bar la Karasu ; dans un quartier sombre en effet mais surement le meilleur endroit pour cette femme aux talents si incroyables. Elle pourrait ainsi tout savoir, car ce quartier sous l'influence de la mafia mais aussi sous la tienne recellait un nombre incalculable d'informations. Kizakura Eiko fit alors partie des cinq têtes de la guilde derrière toi, Suzano Kenshin ton seul amour, Akabane Ren le représentant officiel des Dhampyr et Hanegawa Haruhiko le représentant des Wolf-man.
Ton reseau a grandit, tu as maintenant vingt neufs ans derrière un visage de vingts printemps. On t'imagine, on te cherche, t'espére, te maudit, te vénére. Tu as boulversé la guerre en tant que celle dont la force peut rivaliser avec tous et maintenant : Que la véritée éclate !
#Détails#Manie ou tics : Shizuka est tout bonnement impassible et jamais aucun gestes ne trahira son humeur. En revanche, elle pourra rougir un peu ou être gênée sans honte devant Kenshin.
Orientation sexuelle :
Sans orientation, l'amour est sans visage !
Autre/Signe particulier :
Shizuka porte deux tatouages, le premier un papillon bleu et noir sur le dos et l'autre, une rose blanche ensanglantée dans le creu des reins.
Personnalité sur l'avatar : Jeon ji Hyun
# Vous Surnom : Eri
Age : 2000 ans !!!
Moyenne de connexion : 9/7 XD
Moyenne de lignes par rp : Ca depend de mon humeur et de l'inspi !
Comment avez-vous connu le forum : J'en suis le maitreeeee !!!
Comment trouvez-vous le forum : J'aime mes membres !!!! Je les adore !!!!