#Identité

Nom :
Matsuda
Prénom :
Amaya
Race et Clan :
Humain
Age
20 ans
Depuis la naissance :
23 Novembre 1988
Fonction :
Aucune pour le moment.
Arme:
Un couteau de cuisine, volé à l'hôpital psychiatrique.

#Description

Physique et style véstimentaire :

Les rayons du soleil traversaient la fenêtre dont les rideaux n'étaient pas tirés et venaient s'échouer sur le corps d'Amaya. Ce corps fin, à la musculature presque parfaite. Nu sous les draps, on pouvait apercevoir son torse, son ventre, un piercing au nombril et le haut de ses reins. Une silhouette presque féminine et c'était assez souvent qu'on le prenait pour une femme. C'en était même devenu un jeu pour lui.
Dans ce grand lit, il pouvait avoir tout l'espace qu'il voulait. 1,68 mètres pour 56 kilos, petit gabarit mais qui prenait la peine de s'étaler le plus possible dans ce lit. Sa peau de pêche était aussi douce que celle des enfants et on pouvait le deviner grâce à la lumière qui avait à présent envahit la totalité de la pièce.
C'est dans un grognement traduisant sa mauvaise humeur du réveil, qu'il se tourna, ses cheveux cachant son visage aux trais efféminés, quelques mèches chatouillant son nez, et provoquant ainsi un petit éternuement digne d'une souris. Ses cheveux châtain, brillant, aussi doux qu'une part de sa personnalité. Des reflets plus clair à certains endroits dûs aux différents produits colorant utilisé les années précédentes. Tombant doucement sur sa nuque, il pouvait les attacher avec quelques barrettes acheté dans les boutiques réservées aux jeunes filles dans le quartier de Shibuya. Une androgynie assez bien acceptée par Amaya.
C'est avec difficulté qu'il ouvrit les yeux, la lumière un peu trop aveuglante, il les referma immédiatement, afin de pouvoir s'habituer lentement à cette clarté. Des yeux bridés comme tout japonais qui se respecte, un regard intense presque magique. Deux pupilles noires, légèrement mélangées à un marron sombre qui le rendait si attirant et parfois intimidant. Un regard qui trahissait pourtant chacune de ses émotions qu'il essayait pourtant de cacher de son mieux.
Il frotta doucement son petit nez avec son index, comme si ce geste allait l'aider à mieux se réveiller. Un nez digne de ces statues grecques représentant les plus grands dieux. Amaya ne se considérait pas comme tel, loin de la, mais il devait tout de même avouer que son nez lui apportait un peu de charme.
Sa main devant sa bouche afin de cacher un bâillement pas très charmant, il passa sa langue percée sur ses lèvres, fines et pourtant légèrement pulpeuses, rosées, qui en attirait plus d'un et plus d'une. Il avait cette manie étrange de les mordiller dans les moments de grande réflexion, ce qui était assez rare. Ce fut un réveil plutôt difficile, mais Amaya ne comptait pas se lever tout de suite.

Sur le sol on pouvait voir de nombreux vêtements, propres et sales qu'il n'avait pas eu le temps de ranger ou bien de mettre dans le panier de linge. Des jeans clairs et foncés traînaient, recouvert de pull aux manches toujours trop longues pour lui ainsi que de plusieurs T-shirt recouvert de quelques graffitis. Il y avait un peu toutes les couleurs, Amaya n'hésitait pas à porter des vêtements de femme quand il les portait bien. Dans un coin de la chambre trônaient plusieurs paires de basket.
Chemises et cravates étaient rangées dans l'armoire car il ne les portait que très peu souvent. Sa veste et son blouson étaient empilés sur le dossier d'une chaise, tandis que ses différentes écharpes étaient toutes sur cette même chaise.
Il tourna la tête afin de vérifier que ses bagues en argent ainsi que son pendentif étaient toujours bien en place sur sa table de nuit, à côté de sa paire de lunette. Elle lui servait pour lire quand ses yeux venaient à se fatiguer un peu trop et lui donner des migraines.

Caractére :

« Partout ou je vais, je blesse quelqu'un. Tout ce que je peux faire ou dire n'y changera rien. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, je donnerai tout ce que j'ai. Mais j'ignore comment trouver le bon chemin. T'as cru en moi, compter sur moi, je t'ai déçu. De toutes les choses que j'ai caché, je ne peux cacher ma hante. Et je prie qu'un jour quelqu'un revienne pour effacer ma peine. Y'a pas d'issu à ce cauchemar, ni avenir ni espoir. Je veux me libérer, mais je ne vois aucune issu. L'avenir je n'y crois plus.»

« Le coeur vidé par la souffrance des siens cet enfant reste là face au destin. Spectateur d'un monde ou règne le silence, sa peine sera de perdre son innocence »

Innocence ? Un mot inconnu de notre cher Amaya. Oui, c'était un enfant innocent, mais il a bien vite oublier l'existence ce mot. La dure réalité de la vie.
C'est une jeune homme qui à présent ne veux plus croire en rien. Malgré de nombreuses tentatives,vaines. Il n'a jamais réussit à se remettre de son passé. Qui aurait pu le faire. De nature assez pessimiste, il cache tout de même cette partie de lui même pour ne pas paraître trop déprimant. Il reste un enfant dans l'âme mais qui a grandit beaucoup trop vite. Et oui ... La vie fait que ...
Cette chienne de vie.
Ses rêves se sont envolés, il à perdu face à la réalité. Non, il n'est plus ce petit garçon souriant qui s'amusait à être un chevalier. Il n'est plus rien ..

Amaya est un garçon avec beaucoup de problèmes. Il est très irresponsable et ne veux pas respecter les lois. Il va facilement vers les autres mais les relations qu'il entretient avec ces personnes sont courtes. Il ne supporte pas quand il n'a pas ce qu'il veut.
Il n'a pas de remord après avoir fait quelque chose de mal. Amaya explique très bien ses problèmes avec les autres et il va les accuser de ses problèmes. Il a parfois des crises de violences et se fait du mal ... parfois au bord du suicide.
Il n'aime pas parler de lui et n'en fait qu'a sa tête quand quelque chose ne lui plaît pas. Il a toujours été attiré par le feu ... Ce trouble peut aussi avoir le caractère symbolique d’une perversion où le désir de mettre le feu manifeste de fortes pulsions agressives inconscientes liées au symbolisme sexuel du feu et de la flamme.

« Elle est mon âme, elle est mon coeur, elle fait partie de moi »

Sa soeur. Amaya ne peut pas l'oublier, Il est même persuadé qu'elle est à ses côtés. Il entend sa voix et l'aperçoit souvent le soir en se couchant. Il n'en parle pas car sortant de l'hôpital psychiatrique, personne ne le croirait. Mais le fait que sa soeur soit près de lui le rassure et lui donne plus de courage.
Il n'en fait qu'à sa tête et n'écoute jamais les conseils à part ceux qu'il croit entendre.
La relation qu'il avait avec Eliza était ce qui le tenait en vie. Elle était la seule à le connaître mieux que lui même se connaissait et sans elle, il se sent perdu.
C'est pour cette raison qu'il est souvent dans la lune ou qu'il a parfois du mal à faire des choix.
Amaya parle rarement d'elle aux autres, en parler rendrait les choses plus vrai et il n'était pas prêt à accepter entièrement sa mort.
Un homme lui avait enlevé la personne qu'il aimait le plus et il allait le retrouver. Parfois au bord du suicide, il s'interdisait de mourir tant qu'il n'aurait pas retrouver l'assassin.

« I will not die, I will survive »

Sur le sol je suis étendu
Immobile dans la douleur
Je peux voir ma vie défiler devant mes yeux
Mort, je m'endors
Est-ce que tout ça n'est qu'un rêve ?
Réveille-moi, je vis un cauchemar

Je ne vais pas mourir
Je survivrai

Je ne vais pas mourir, je t'attendrai ici
Je me sens vivant, quand tu es à mes côtés
Je ne vais pas mourir, je t'attendrai ici
Dans mon agonie

Sur ce lit je suis étendu
En train de tout perdre
Je peux voir ma vie me passer à côté
Etait-ce trop ?
Ou simplement pas assez ?
Réveille-moi, je vis un cauchemar

Je ne vais pas mourir
Je survivrai

Je ne vais pas mourir, je t'attendrai ici
Je me sens vivant, quand tu es à mes côtés
Je ne vais pas mourir, je t'attendrai ici
Dans mon agonie

{Time Of Diying _ Three Days grace}

« I hate everything about you. Why do I love you ? »

Pourquoi s'intéresser à quelqu'un comme lui. Un garçon sans intérêt avec une grande gueule. Le genre de garçon qu'Amaya déteste.
Ce genre qu'on a envie de frapper sans arrêt et qui fait des blagues vraiment pas drôle. Kei.
Amaya ne sait toujours pas pourquoi il s'est attaché à lui, mais il l'est, c'est un fait, et c'est indéniable. Malgré toute la mauvaise foi dont il peut faire preuve, il ne peut pas se mentir la dessus.
Ce grand idiot avec qui il ne fait que se disputer. Il n'aurait qu'une envie : l'envoyer balader et ne plus jamais le revoir. Le seul problème est qu'il en est incapable. La haïr, le fuir ... Impossible après de nombreuses tentatives vaines, Amaya s'est rendu à l'évidence.
Quand j'arrête de penser à toi ... J'arrête de penser à moi. Le savais tu ?

« La peur n'est que du vide »

- Eliza. J'ai peur. Y'a un monstre dans mon placard.
- Ne dis pas de bêtise. Le monstre c'est ta peur. La peur c'est du vide. Donc ce n'est rien. Ouvre le placard, tu verras il n'y à rien.

C'est à partir de ce jour qu'Amaya à mit toutes ses peurs de côtés et qu'il à continué à avancer. A présent, il n'a plus peur de rien, vraiment inconscient parfois. Il n'a pas peur de la mort, il n'a plus rien à perdre, il peut donc tout se permettre.
Danger n'est qu'un mot pour lui. Il est vraiment capable de tout si personne ne le contrôle.

Relation :

Relation ? Peut-on vraiment parler de relations ? Depuis la mort de sa soeur Amaya n'a côtoyer que d'autres malades et infirmiers. A sa sortie, il n'a pas cherché à faire des rencontres ni quoi que ce soit d'autre. Il préfère rester seul, de peur de s'attacher et de perdre à nouveau un être cher. Son seul but est de retrouver l'assassin de sa soeur pour pouvoir se venger.
A son allure, on remarque tout de suite que Amaya n'est pas très net. Alcool, drogue et tout ce qui va avec. Les gens le fuient plus qu'autre chose. Il accepte entièrement.
Amaya connaît donc très peu de personne, il a du mal à faire durer ses relations amicales voire amoureuses. La seule personne 'proche' de lui, le mot est un peu fort, reste Kei. Il ne peut pas le blairer et pourtant il reste à ses côtés. Les insultes fusent, il se met toujours en colère contre lui, mais quelque chose le retient. Quoi ? Aucune idée.
On ne peut pas dire grand chose sur ses relations. Son rapport au monde et aux autres n'est pas tout à fait normal, ou , il ne l'est plus en tout cas.


#Détails

Manie ou tics :
Il tire toujours les manches de ses pulls
Orientation sexuelle :
Homosexuelle, bien qu'il lui arrive d'avoir des relations sexuelles avec quelques filles.
Personnalité sur l'avatar :
Jui {Vidoll}

# Vous

Surnom :
Cinderella
Age :
17 ans
Moyenne de connexion :
Tous les jours
Moyenne de lignes par rp :
1/2 pages Word
Comment avez-vous connu le forum :
Autre perso
Comment trouvez-vous le forum :
Je l'aime

Histoire :

Bonjour.
Je vais vous raconter l'histoire de notre vie. 1+1=1
Imaginez les cris de deux jumeaux, nouveaux nés, raisonnant dans un petit hôpital d'une ville pourrie. La bonne vieille campagne au fin fond de nul part. Et oui, on ne choisit pas où l'on naît. En revanche, je n'ai pas trop de critiques à faire sur nos parents. Ils n'ont pas été exemplaires, mais ne sont pas détestables non plus. Je crois ...
Ils n'avaient pas beaucoup d'argent, mais vivaient convenablement. Assez de revenus pour élever deux enfants. Ces enfants, c'étaient nous : Mon frère et moi, Amaya et Eliza.
De vrais jumeaux, seulement reconnaissables par nos sexes.
Vous savez, Amaya voulait toujours s'habiller en fille et moi en garçon. On échangeait souvent nos vêtements. Très jeunes, on avait déjà des caractères très durs et chacun prenait la place de l'autre.
Je peux vous assurer que notre relation était bien plus que fusionnelle. Non je ne parle pas d'inceste, loin de la, mais nos coeurs ne faisaient qu'un, d'où la formule qui nous caractérisait si bien : 1+1=1.
Jamais vous ne pourrez nous comprendre. Je ressentais ses peines comme si elles étaient miennes, et vice et versa. Un lien étrange qui nous unissait l'un à l'autre. Absolument rien de salace.
Je vois déjà le dégoût sur votre visage, mais dans notre lit, on ne faisait que dormir. Jamais je ne l'aurait touché comme vous le pensez, il était comme une partie de moi.
Notre histoire n'a rien d'extraordinaire, mais elle peut vous intéresser. Vous, assoiffés d'histoires les plus horribles les unes que les autres. Et si cela vous arrivait ?

Nous étions inséparables. A l'école, les professeurs n'ont jamais réussit à nous séparer. Il valait mieux pour eux ne même pas essayer. On savait être de vrais petits monstres quand il le fallait. A cette époque, je crois que j'étais la plus mature. Amaya se faisait toujours chahuter par les plus grands et je venais l'aider. Il pleurait toujours, une vraie fillette. Mais qu'est ce qu'il était mignon. Il a beaucoup changé et dans un sens, je suis plutôt fière de lui.
Il avait beau être une chochotte, quand je faisais une bêtise, il allait toujours se dénoncer en tant que coupable. Il n'avait rien fait et il acceptait pourtant la punition. Amaya ne m'en a jamais voulu, il me manque tellement.
Et c'est à ce moment la qu'il s'est mit à me protéger comme un frère. Et je vous met au défi de trouver quelqu'un comme lui. Mais je sais déjà que jamais vous n'aurez la chance de rencontrer une personne aussi extraordinaire; mon frère.

Oui, il a eu de nombreux problèmes et je suis la cause de ce chamboulement. Je suis certaine que vous mourrez d'envie de savoir tout ce qui a bien pu se passer.
Vous me semblez sympathiques. Je vais vous le raconter.
On avait quinze ans. Amaya savait tout de moi et je savais tout de lui. J'étais donc la seule à connaître son attirance pour les hommes et il était le seul à savoir que j'étais folle amoureuse d'un de nos camarades de classe depuis deux ans.
A cet âge, les rôles étaient inversés. Amaya était extraverti, souriait sans arrêt et passait son temps à rassurer les autres.
Et moi, j'étais incapable d'adresser la parle à un garçon. Mon frère me donnait du courage, mais je n'y arrivait pas. Jusqu'à ce jour où c'est lui qui est venu vers moi. Je ne savais pas pourquoi. Comme un garçon comme lui pouvait s'intéresser à moi ?

Je peux vous dire que l'on s'est vite entendu et je me croyais dans un rêve. Il étais si gentil, il s'inquiétait pour moi. On faisait beaucoup de sorties et je me disais que si je lui avouait mes sentiments je briserai notre amitié. Dire que c'est un exposé qui nous à rapprocher. Sans ça, je suis sûre que jamais on ne se serait adressé la parole.
Je racontais chacun de nos mots à mon frère. Même si lui n'avait jamais eu de relation amoureuse, il savait me donner les meilleurs conseils.
Et c'est grâce à lui que j'ai enfin déclaré ma flemme. J'ai cru que mon coeur allait exploser. Je voulais lui dire en face et non faire comme ces pauvres petites filles seulement capable de le faire par lettre ou même par e mail.
J'étais prête à essuyer un refus, mais quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai senti ses bras autour de mon corps et ses lèvres contre les miennes.
Quand je suis rentrée à la maison après ça, mon frère m'attendait. Il s'est jeté sur moi pour avoir tous les détails et on a parlé toute la nuit.
C'est à ce moment qu'il m'a avoué être tombé sous le charme d'un certain garçon plus âgé qu'il avait aperçu dans le couloir.
Une sorte de coup de foudre, même si on c'est que c'est simplement de la connerie. Le coup de foudre ... Tss ...

Le fait d'avoir un petit ami a eu quelques conséquences sur ma relation avec Amaya. Je passais beaucoup moins de temps avec lui et je lui parlais moins. Je ne m'en rendais pas compte mais je le délaissait. Il ne m'en a pas voulu, mais je le sentais un peu triste. Je n'ai même pas écouté ses problèmes quand il en avait.
Je n'ai même pas su qu'il s'était rapproché du fameux garçon du couloir et que ce n'était même pas lui qui avait fait le premier pas.
Je n'ai même pas cherché à savoir comment s'était passé sa première fois.
Une dispute à éclaté, je n'aurai jamais cru que l'on puisse s'embrouiller de cette façon. Tout était de ma faute. Je l'ai accusé de me mentir, alors que l'on s'était juré de ne jamais se mentir. Je l'ai accusé d'avoir brisé ce pacte tellement important pour lui.
Il m'avait dit qu'il avait vu mon petit ami avec une autre fille et qu'il se fichait de moi. J'ai dit des mots que je ne pensais pas comme : T'es jaloux, parce que je passe plus de temps avec lui qu'avec toi. Tu ne le connais pas, tu ne me connais plus.
Des mots qui l'ont énormément blessé. Je ne lui ai pas adressé la parole pendant trois mois. Même nos parents ne pouvaient rien y faire.

Pour tenter de nous réconcilier. Ils nous ont envoyé en voyage à Tokyo. On avait toujours rêvé d'y aller, et surtout on n'a pas eu vraiment le choix.
On s'est réconcilié dans le bus. Je me suis excusé et il n'a pas reparlé de ce qu'il avait vu. Certes, ce n'était pas comme avant, il y avait eu une cassure, une fissure qu'on ne pourrait pas boucher. Mais il y avait toujours notre complicité malgré tout. J'ai profiter du temps du voyage pour lui raconter tout ce qui c'était passé.
Et c'est la que j'ai apprit qu'il avait son petit ami, qu'ils étaient ensemble depuis un an et que tout se passait bien. J'étais heureuse pour lui et je me sentais idiote. Je ne savais plus rien de lui.

On avait la même chambre d'hôtel. Il était tard, mais je voulais sortir. Amaya me disait qu'il valait mieux rester dans l'hôtel et que les rues n'étaient pas très sûres dehors. J'ai attendu qu'il soit sous la douche pour sortir sans le prévenir.
Je pense qu'il m'a cherché mais qu'il a abandonné, se disant que comme toujours je n'en avait fait qu'à me tête et que je reviendrai dans quelques heures.
Ce que je ne savait pas, c'est que jamais je ne rentrerai. Venant de la campagne, je n'était pas habitué à tout ce monde, je suis donc passé par des petites rues. Vous savez ces rues sombres, sans personnes. Je n'étais pas inquiète, je faisais toujours ainsi chez nous.
Trop naïve pour me douter qu'à la capitale il y avait toutes sortes de malades. Et je suis tombé dans les griffes d'un de celui ci.
Je me souviens encore de son bras sur mon épaule et son couteau sous ma gorge sans que je ne puisse réagir. Je ne l'avais pas entendu venir et je me maudissais. Je me maudissais de ne pas avoir écouté Amaya.

Je savais qu'il avait raison et qu'il voulait me protéger mais je n'en avais fait qu'à ma tête.
Je pense que je le méritais. Je méritais ces mains fermes et sales sur mon corps, sur mes cuisses, sur mon visage. Je méritais ce viol. Je méritais ces nombreux coup de poignard dans ma poitrine.
Que vous le croyez ou non, mon frère s'est réveillé en sursaut à cet instant, ayant fait un cauchemar et le plus étonnant reste qu'il à rêvé de tout ce qui m'était arrivé.
Il est sortit en courant, laissant toute les portes ouvertes, dehors en T-shirt, il m'a facilement retrouvé. Allongée sur le sol et déjà morte. Comment rester en vie après le nombre de fois ou mon corps avait été transpercé. Vous savez, le plus dur est que ce couteau a aussi servi comme objet pour me violer. Je ne me souviens plus à quel point j'ai souffert, mais je ne souhaite ça à personne, surtout pas à mon frère.
Et c'est à partir de ce moment que Amaya à commencé à changer. Finis les rires et les sourires. Papa et Maman étaient bouleversés et ils n'ont pas eu d'autres choix que le mettre dans un hôpital psychiatrique de Tokyo.

Je ne l'ai jamais vu ainsi. Le regard vide, il m'appelait, il ne dormait plus de peur de refaire le cauchemar de ma mort.
Bourré de médicaments, il était un vrai légume. Je n'ai pas pu le laisser ainsi. Je ne vais pas vous demander de croire aux fantômes ni au esprits, mais j'ai rendu visite à Amaya. Il était devenu violent ces derniers temps, je devais le calmer, avant qu'ils le tuent avec tous ces cachets.
Il m'a senti, il m'a vu, il criait, personne ne comprenait, mais lui ressentait ma présence. Il chantait, je venais le voir souvent et il a finit par arrêter de prendre les médicaments, passant son temps à les vomir.
Bon, il avait toujours quelques problèmes, je le surveillait, je voulais le faire sortir d'ici. Il n'était pas prêt, il devait encore se faire soigner, mais psychologiquement, en parlant. Tout simplement. Je lui ai glissé à l'oreille, l'idée de raconter ses peurs à quelqu'un.
Il à téléphoné à son petit ami qui l'attendait encore. Il à avoué. Bien qu'il ne soit plus le même, les mots de son amant ont réussit à le calmer et à lui faire prendre conscience de ce qu'il était devenu. Il ne pouvait pas sombrer comme ça. Il devait vivre pour moi.

Vous savez, ce n'est pas simple de s'échapper d'un hôpital, et pourtant il l'a fait. Je lui ai conseillé de prendre un couteau pour se protéger car durant tout le temps qu'il avait passé ici, de nombreuses choses avaient changé à l'extérieur et qu'il allait devoir se protéger.
J'avoue qu'Amaya n'a pas retrouvé toutes ces capacités, mais c'est un garçon qui sait réfléchir. Je crois en lui et je ne l'abandonnerai pas tant que quelqu'un d'autre ne veillera pas sur lui.
Si vous voulez mon frère, je vous conseille de ne pas avoir peur des esprits.

Validé