~° Broken Angel °~ {Tsukiyo}

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 29/12/2008

Il faisait froid dehors, trop froid pour que les humains s'y attardent, en ce soir où un vent annonçant l'arrivé d'une tempête balayait la ville, personne ne voulait déambuler dans les rues. Non loin de la baie de Tokyo, au siége du clan Lycan tout était calme ce soir, bien que la sécurité eut été renforcée au moins trois fois plus que d'ordinaire mais l'on ne voyait pas grand monde roder par ici ... Il fallait dire que depuis maintenant plus d'une semaine la majoritée de l'ordre était sur la défenssive et pour cause ! Hirotaka Shin, le maitre des Lycans venait de retrouver sa fille, une enfant dont il ne connaissait pas l'éxistence jusqu'à peu encore .... Il la faisait garder, à chaque seconde des Karyuudo comme des Vampires ... Mais cela ne brisait cependant pas la glace entre le père et sa fille demeurant muette depuis ce moment tragique où elle gagnait un père,, mais perdait sa mère.

La fillette fixe le sol de la chambre d'un oeil vide, suivant les ondulation de la moquette soyeuse. Elle ferme les yeux, le rouvre, se demande comment, pourquoi sa vie a tourné comme elle a tourné. Ses jolis yeux d'un bleu-vert argentés se ferment et s'ouvrent, comme pour lutter contre la fatigue que provoque les anti-douleurs. Son corps avait besoin de repos mais Séléné se refuse à fermer l'oeil pour de bon. Les images de ce matin sinistre la poursuivent encore, encore et encore sans jamais s'arrêter, sa mère, sa chére maman pour qui elle n'a rien pû faire ... Elle vient de la perdre, pour toujours. Une larme glisse sur sa joue erraflée, elle ne sanglotera pas, l'enfant ne veut pas sombrer dans la tristesse. Elle a chaud, la fièvre la dérange, mais encore une fois, Séléné ne se plaint pas, elle reste sur le côté, cherchant de quoi s'occuper l'esprit. Elle entend des voix, des allées venues, des bruits encore inconnus pour elle. Cette chambre où elle devra être dorénavant n'est pas celle qu'elle voudrait,, juste une pièce que "lui" a fait amménager à peine savait-il pour leur lien de parenté.

Elle soupire, se frotte les yeux et remonte l'épaisse couette sur ses frèles épaules. La voix du maitre résonne derrière sa porte, elle écoute, levant le regard sur l'entrée de la pièce. Elle l'écoute, cette voix étrange, grave, autoritaire mais où pointe une mélancolie étrange, même si elle est bien peu percéptible.

_ Je dois m'absenter ce soir, je te la confie Tsukiyo, tu as entiére autoritée sur elle jusqu'à mon retour ! Ne la laisse pas sortir et si elle veut quelque chose fais le apporter ! Sur ce ...

Alors il part ... Bien, comme toujours. Son père semble être un vrai vol au vent jamais capable de tenir en place. Depuis qu'il l'a recueillie il ne viens que peu la voir, il s'asseoit sur le bord du lit, la regarde en silence, lui pose la main sur le front pour vérifier sa fièvre, mais même s'il lui demande comment elle va, Séléné ne répond pas ... Il est sont père oui, mais un étranger avant tout et surtout, un homme sanguinaire.

La fillette s'asseoit dans le couchage, grimaçant sous la douleur des brulure causées par l'argents des balles reçues plus tôt. Les Karyuudo, les chasseurs de monstres n'ont pas hésités, tirer même sur une enfant ne les avait pas dérangé, au contraire, la petite ne pourrait jamais oublier ce sourire vainqueur sur leur visage ...

Elle frotte son épaule par dessus le pansement, elle n'aime pas cette sensation. Son abdomen brule aussi fort, elle soupire, serrant les dents. Des douleurs qu'une enfant ne connait pas, bien trop inhabituelles pour elle. La porte s'ouvre, elle observe la personne à qui on l'a confié. Une femme ... Aussitôt, elle pense à sa mère, mais bien vite, elle détourne les yeux, serrant contre elle la peluche qu'elle garde depuis sa plus tendre enfance. Elle a l'impression de n'être qu'un oiseau dans la cage dorée d'un monarque, mais une cage, même dorée reste une cage ...

Cela faisait plus d'une semaine... une semaine que le maitre avait découvert qu'il avait une fille. Cet événement avait chambouler la vie de l'ordre et Tsukiyo aussi par la même occasion. En effet la jeune fille avait vu sa dose de travail considérablement augmenter. Mais cela ne le dérangeait nullement. Elle préférait être occupé plutôt que de rester seule chez elle. La mère de la petite l'avait confiée a Shin et c'était faite tuée par les Karyuudo et la petite avait elle même subit la méchanceté de ses hommes répugnant. La sécurité du clan avait donc été augmenter afin de protéger l'enfant des Karyuudo et des vampires. Tsukiyo ne l'avait pas encore rencontrer mais elle savait qu'elle s'appelait Séléné. La jeune lycan était bien décidé a lever le mystère sur la raison de cette attaque. Il était certain que la personne visé était Shin mais ce que Tsukiyo voulait savoir c'est comment les Karyuudo avaient-ils sût que le chef des lycanthropes avait eut un enfant alors que lui même l'ignorai?

La nipponne réfléchissait a la question lorsque son portable sonna. Elle regarda l'identité de son interlocuteur et décrocha. C'était Shin. Il lui demandait de venir s'occuper de Séléné. Après avoir promis de faire vite elle raccrocha, prit son manteau et sorti. Ainsi elle allait jouer les baby sister. Cette idée la réjouissait. Cela la détendrait. De plus elle avait toujours aimer les enfant. Cependant une boules d'appréhension ce formait dans son estomac. Comment était-elle? Comment se sentait-elle? Elle devait être si triste. La pauvre enfant venait d'être séparé de sa mère et de la voir mourir sous ses yeux et se retrouvait dans l'appartement d'un père qu'elle n'avait jamais vu. Que d'émotion pour uns si jeune enfant. Tsukiyo arriva chez son maitre en quelques secondes. Elle frappa et son maitre lui ouvrit. Elle le salua.

_ Je dois m'absenter ce soir, je te la confie Tsukiyo, tu as entiére autoritée sur elle jusqu'à mon retour ! Ne la laisse pas sortir et si elle veut quelque chose fais le apporter ! Sur ce …

Le maitre était sorti et la jeune femme se retrouvait seule. Elle souffla un coup puis se décida a rejoindre l'enfant. Elle ouvrit la porte là séparant de Séléné et son cœur fît un bond. Mon dieu qu'elle était jolie. Cette enfant ressemblait a un ange tout droit tomber dans les enfers. La pauvre enfant!!! La petite fillette l'observa rapidement puis tourna les yeux. Tsukiyo senti une douleur bien trop connu pour elle envahir son cœur. Néanmoins elle s'approcha du lit où était couché le chérubin et s'assit lentement sur le rebord de celui-ci. Sa mains alla instinctivement se poser sur la chevelure de Séléné. Elle lui faisait penser a Risa. Des larmes virent taquiner les yeux de la lycan mais elle les chassa d'un revers de main.-

-Séléné? Je m'appelle Tsukiyo. Ton papa c'est absenté et je vais m'occuper de toi en l'attendant. Tu veux bien?

Tsukiyo avait peur de la réponse de la petite fille. Allait-elle encore être rejeter comme elle en avait l'habitude? Elle ne pouvait s'empêcher de regarder l'enfant. Tsukiyo commença a jouer avec ses cheveux et son autre main a caresser sa joue.

-Dit moi ma mignonne. Qu'elle âge tu as?

Elle était vraiment intrigué par ce petit ange embarqué dans une histoire trop grande pour elle. Elle n'aurait jamais dût subir tout ça. La pauvre enfant n'avait pas mériter tout cela et Tsukiyo désirait plus que tout voir ses peine diminuer.

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Cette main posée sur sa tête, Séléné ne ressent pas de méchancetée, juste une grande douceur émanant de cette femme. La petite fille lui jette un regard calme, elle observe, doucement et ne repousse pas ce geste tendre alors qu'elle n'en connait plus depuis la mort de sa mère.

_ Séléné? Je m'appelle Tsukiyo. Ton papa c'est absenté et je vais m'occuper de toi en l'attendant. Tu veux bien?

Si elle veut bien ? A-t-elle le choix de toute façon ? Même si la jeune femme lui semble agréable et qu'elle accepte bien entendu, aurait-elle pû dire non ? Elle hocha lentement la tête, remontant ses jambes contre sa poitrine. Ha la la ... pourquoi c'était si compliqué ? Pourquoi devait-elle attendre là ? Dans cette pièce si froide même là où il y avait tant de chose. Cette main sur sa joue, presque maternelle, elle se sentait d'un seul coup plus en confiance, son coeur se réchauffait doucement et la jeune femme face à elle devenait tout à coup plus douce à ses yeux.

-Dit moi ma mignonne. Qu'elle âge tu as?

_ J'ai six ans ...

Elle baissa de nouveau la tête, lissant les plis de la couverture pour penser à autre chose, mais il y avait tant de questions dans son esprit, tant de choses qu'elle ne comprenait pas encore, et cette femme en qui son père semblait avoir tant confiance devait connaitre bien des choses ! Alros pourquoi ne pas essayer de parler ? Elle n'avait rien à perdre !

_ Dis ... Je me demandais ... Mon pére a l'air ... De penser à beaucoup de choses voir, à une chose en particulier je dirais ! Mais .... C'est comme si il ne faisait même pas attention à moi ! Je sais que je devrais pas être là, qu'il m'a pas demandé mais ....

Séléné se tut, attrapant sa peluche pour y lover son visage. Qu'espérait-elle au fond ? Rien bien sur, mais dans son ame d'enfant, Séléné voulait juste un mot, un geste paternel de sa part ! Ce n'était pas un crime si ?
Au fond, cet homme si fort, celui qu'on craignait, détéstait, vénérait ou haissait était son père, la seule famille qu'il lui restait ! Elle voudrait tant qu'il la serre dans ses bras, qu'il dise des choses du genre : N'aie pas peur, tout va bien ... Elle rêvait sans doute, mais avait bien comprit malgré son jeune age, que Hirotaka Shin avait bien d'autres soucis qu'elle !

Six ans, cette enfant n'avait que six ans et elle venait de perdre sa mère de la plus horrible façon qui soit. La jeune femme, sans vraiment savoir pourquoi, se sentait tellement proche de cette enfant. C'était comme si sa douleur était devenu la sienne. Elle comprenait l'état d'esprit de l'enfant pour la simple raison qu'elle avait vécu une situation similaire. LA pauvre petite devait se sentir bien seule dans cet immeuble dont elle ne connaissait rien et avec ses gens qui pouvait parfois être effrayant. Comme elle aurait aimer lui enlevé un peu de ce sentiment de peur, de douleur et d'angoisse. Mais Tsukiyo savait que cela était impossible. Jamais un tel sentiment ne pouvait s'effacer. Imposer un tel fardeau a un si jeune enfant était la plus horrible des choses. Même un adulte ne pourrait le supporter.

_ Dis ... Je me demandais ... Mon pére a l'air ... De penser à beaucoup de choses voir, à une chose en particulier je dirais ! Mais .... C'est comme si il ne faisait même pas attention à moi ! Je sais que je devrais pas être là, qu'il m'a pas demandé mais ....

Évidemment l'enfant ce posait des questions mais celle-ci embarrassait quelques peu la jeune femme. Elle aussi trouvait l'attitude de son maitre assez étrange ses dernier temps. Bien entendu il ne savait pas du tout comment s'occuper d'une enfant. Bien entendu il l'avait mit en sécurité et avait emménagée un pièce pour elle. Mais tel n'est pas l'important dans l'esprit d'un enfant de six ans. L'enfant méritait quelques explications.

-Je ne sais pas vraiment si il est de mon devoir de te dire ça mais je ne voit pas comment t'expliquer autrement. Ton papa, moi et toute les personnes habitant ce bâtiment et bien d'autre encore ne sommes pas des gens tout à fait comme les autres.

Elle avait peur d'effrayer l'enfant. Mais elle devait lui expliquer et lui dire la vérité. Shin ne pourrait de tout façon pas gardé le secret très longtemps car Séléné semblait être une enfant très futée.

-Ton papa est la personne qui... comment dire... nous dirige. C'est notre chef. Et en plus de s'occuper de nous il doit géré tout les problème nous concernant. Parmi ses problèmes il y a les méchants monsieur qui t'ont fait du mal. Il est très fâché après eux car ils n'ont vraiment pas été gentil avec toi. Et c'est la raison pour laquelle il ne s'occupe pas trop de toi.

Cela lui semblait bine compliqué pour une enfant mais elle ne voyait pas vraiment comment faire plus simple.-

Tu veux que je te dise un secret?

Elle se pencha vers la petite fille lentement et lui dit doucement

-Je crois que tu fait un peu peur a ton papa et qu'il ne sait pas comment réagir avec toi. Mais ne lui dit pas que je te l'ai dit d'accord?

Tsukiyo lui fit un clin d'œil plein de malice et se redressa. Elle trouvait vraiment cette enfant très mignonne. La pauvre petite devait avoir faim avec toute les émotions qui l'assaillaient.

-Que dirai-tu si je te préparai un petit quelques choses a manger?

Elle ne savait pas ce que le maitre avait dans ses placard mais elle pourrait toujours improviser et surtout elle ne voulait pas que la petite ne tombe malade faute de nourriture.

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Au fond ; aucun enfant ne connait vraiment ses parents ! Et là, Séléné n'en était que plus convaincue. C'était une filette intelligente, qui savait prendre sur elle pour les choses importantes mais là, elle était dépassée. Elle n'avait pas pleurer plus que ça. Même enfant elle avait bien comprit que toute les larmes du monde ne lui rameneraient pas sa mère et en forceraient pas son père à la prendre dans ses bras. Il était ce qu'il était ... Un homme fort, elle l'avait comprit en le voyant tuer mais plus encore ... Elle avait comprit bien plus en fait. Pas son statut, ça elle l'ignorait mais en revanche elle avait bien vu le vide dans ses yeux. Rien ne brillait, ni vie, ni considération ... Il semblait mort depuis si longtemps ... Quand il avait eu sa mère mourrante dans les bras, Séléné n'avait pas vu d'amour et elle avait comprit ; que celui qu'elle se forçait depuis plus jeune encore à appeller papa, n'était jamais tombé amoureux de sa mère. Et malgré tout, il la faisait protéger. Comment la voyait il au fond ? Comme une charge ou alors ... Ne serait-ce qu'un peu comme sa fille ? Trop de questions pour une enfant de son age. Mais visiblement, cette jeune femme qu'il avait mit à ses côtés semblait bien plus encline à la conversation que le paternel.

-Je ne sais pas vraiment si il est de mon devoir de te dire ça mais je ne vois pas comment t'expliquer autrement. Ton papa, moi et toute les personnes habitant ce bâtiment et bien d'autre encore ne sommes pas des gens tout à fait comme les autres.

Séléné hocha la tête. Elle savait ça, ou du moins s'en été douté. On ne fait pas emménager une chambre en deux heure et on ne plante pas des gardes à tout les étages en étant simplement emloyé de bureau. Non pour ça l'enfant avait bien comprit que le nom Hirotaka était bien plus qu'un mot jetté en l'air.

-Ton papa est la personne qui... comment dire... nous dirige. C'est notre chef. Et en plus de s'occuper de nous il doit gérer tout les problème nous concernant. Parmi ses problèmes il y a les méchants monsieur qui t'ont fait du mal. Il est très fâché après eux car ils n'ont vraiment pas été gentil avec toi. Et c'est la raison pour laquelle il ne s'occupe pas trop de toi.

Alors c'était ça ?! Un chef ... Elle comprenait mieux maintenant ! Cette façon qu'il avait d'être si ... Solitaire, si froid d'exterieur. Seul les chefs le sont autant. Et il semblait bien seul ... Mais même si elle ne faisait que le présentir, le sachant au fond mais fermant les yeux pour le fuir, Séléné avait bien remarqué que son arrivée passait aprés. Aprés quoi ? Bonne question mais autre chose préoccupait cet homme ... Seulement ce n'était pas de son ressort de le savoir si même les siens ne le savaient pas.

Tu veux que je te dise un secret ? Je crois que tu fait un peu peur a ton papa et qu'il ne sait pas comment réagir avec toi. Mais ne lui dit pas que je te l'ai dit d'accord ?

_ D'accord ...

Sans doute avait-elle raison. Il prenait des responssabilités qui au fond ne l'incombaient pas ! Gêrer une enfant qu'on a jamais vu ; cela doit être dur, vraiment dur ... Alors elle ne se plaindrait pas ; ferait simplement tout pour ne pas être une charge. Il ne devait pas se sentir obligé vis à vis d'elle. Aprés tout ... A part leur sang, ils ne partageaient rien !

-Que dirai-tu si je te préparai un petit quelque chose à manger?

Séléné la regarda avec des yeux ronds. Elle ne s'attendait pas à telle proposition. Jusqu'à maintenant seule sa mère lui avait fait la cuisine et elle ne pensait pas trouver ici une personne qui puisse avoir quelqconque sentiment "maternels" à son égard ; elle qui pensait ne suciter que l'indiférence quand ce n'était pas l'inquiétude de la voir blesser parceque le chef avait ordonné de la protèger. Uen petit sourire illumina son visage et elle pencha la tête sur le côté, dévisageant Tsukiyo avec un air de petit oiseau curieux.

_ C'est vrai ? Tu le ferais ?

Puis elle prit une moue boudeuse. Parceque aprés tout, il fallait le reconnaitre ... Son père ne devait même pas avoir fait venir des courses pour lui.

_ Mais je crois qui a rien dans les placards ! De l'eau peut-être et encore ! Humm ... Bah ! Je te fais confiance !! Ne, je peux t'appeller Onee-san ?

Un sourire plus franc, un petit rayon de soleil. Séléné aimait déjà cette femme qui la prenait sous son aile. Elle ne remplacerait pas sa mère bien sur ; mais au moins, elle avait trouvé quelqu'un sur qui s'appuyer, qui semblait la comprendre. Et à son age, sans doute en avait-elle bien besoin !