Histoire : Qui suis-je ? Aujourd’hui même, je ne le sais pas.
Ai-je le droit de continuer à vivre ? Peut-on vraiment m’accepter tel que je suis ? Ou me verait-on toujours comme un être à part, un monstre… Il n’y a que deux personnes qui m’ait aimé tel que j’étais, deux personnes aujourd’hui qui ont quitter ce monde : mon maître et… ma mère… Maman, tu me manques tant, j’aurai aimer revoir ton sourire une dernière fois, être près de toi, et me retrouver dans tes bras qui me protège… Tu m’as toujours protégé et donné tant d’amour, je ne t’oublierai jamais, comment t’oublier. Tu m’as aimer comme lui, à moins que tu le voyais à moi, je ne sais pas, je ne sais plus…
Je n’ai aucun souvenir de ma plus tendre enfance, comme tout enfant, je n’ai que les images de ma mère en tête et ses paroles qui me raconte mon enfance. Je suis né d’une liaison interdite, d’une humaine et d’un vampire… Quand elle parle de lui, son regard devient scintillant, un sourire apparaît mais un sourire déchiré par la douleur de l’avoir perdu. Ils se sont rencontré un soir et ont passé plusieurs nuits ensemble mais d’après ce qu’elle me dit, il ne l’a jamais vraiment aimer, juste une femme de passage tombé sous son charme de vampire. L’a-t-il au moins aimer ses soirs passés ensemble ? Je ne sais pas, mais la seule chose que je sais, c’est qu’il a été le seul amour de sa vie.
Je suis donc né de cette union, né en secret, caché de tous pour ne pas être découvert, ne pas être tué. Nous avons passé notre temps à voyager, aller de village en village, ne restant jamais bien longtemps. On finit par se trouver notre maison à nous, situé dans la montagne dangereuse, endroit où les gens ne vont presque jamais, endroit isolé. C’est la que j’ai grandit, là où j’ai apprit à marcher, parler, à découvrir le monde dans lequel je vis.
Je me souviens encore quand tu me racontais ses histoires, histoire qui est la notre, ou plutôt la mienne. Tout les soirs, tu me prenais dans tes bras dans le lit chauffé et tu me racontais en boucle mon histoire, ce que je faisait quand j’était petit mais surtout, tu parlais de lui. Pourquoi ne pouvais-tu pas l’oublier ? Je ne sais pas, lui qui t’a abandonner, moi je le haïssais car à présent, tu étais malheureuse…
Comment ne pas être heureux ? j’avais tout ce qu’un enfant voulait, une mère aimante et la vie sans barrière, sans lois ni règle. Je m’épanouissais devant tant de bonheur… Maman, tu m’as toujours tout donné, tu m’as tant apporté, tu m’as tout apprit, tu m’as fait comprendre des choses, c’est grâce à toi que je suis là ou je suis…
Mais tu me manques tellement, ta chaleur, ta présence, tout…. Tu m’as tellement apporter et moi, qu’ai-je fait pour toi ? Je regrette tellement de ne pas avoir été la pour toi ce jour là… Je me souviens encore ce jour d’hiver glacial, comment l’oublier ton corps dans la maison sans vie, les yeux rivé vers le plafond, regard pétrifié par la peur, fixant quelque chose ou quelqu’un qui n’était plus là.
J’étais sortit ce jour là, mais j’aurai pu y aller hier, ou le lendemain. Nous manquons de bois pour faire chauffer la maison, il en fallait absolument si nous ne voulions pas passer une nuit dans le froid. J’étais donc sortit aller en chercher, le froid était présent et le vent soufflait fort. Un brouillard était là et je marchais tant bien que mal pour aller chercher de quoi nous chauffer. J’ai mit du temps à rentrer, mes traces de pas avaient disparut et j’avais eut de mal à retrouver mon chemin. Mais la maison m’était apparut non loin, un sourire avait illuminé mon visage rien qu’à l’idée de revoir ton visage souriant en me voyant rentrer. Mais je m’étais stopper, la maison était éclairé mais je sentais une présence qui ne me rassurait pas. J’ai frissonner et j’ai commencer à courir vers la maison, laissant le bois tomber dans la neige. Plusieurs fois j’ai trébuché mais je me suis relever. Je n’étais pas rassuré, je savais que quelque chose n’allait pas, je savais que quelque chose était arrivé. Et bien que je ne voulais pas l’admettre, je savais déjà ce qui était arrivé.
Quand je suis rentré dans la maison, j’ai de suite remarqué la froideur de la pièce puis doucement, mon regard s’est posé sur ton corps inerte, sans vie. Les bras écarter, ton regard était remplit de peur et de souffrance. Aurais-tu vu un être cher te tuer ? Je me le suis demandé un instant… Je me suis approché de toi et je t’ai prit dans mes bras comme tu le faisais si bien avec moi… Je t’ai appeler plusieurs fois mais je savais très bien que cela était inutile, tu avais déjà quitter notre monde. Mon regard s’est alors remplit de haine, j’ai sentit mon cœur s’accélérer et la douleur d’avoir perdu un être chair m’envahir. Doucement, des larmes coulèrent le long de ma joue, les premières et dernières larmes de tristesse et douleur de ma vie…
Maman, soit en paix, mais soit sur que je te vengerai… A présent, je n’avais qu’une idée en tête te venger, tuer ceux qui t’avais fait ça. Oui, même si je n’avais que 8 ans, je savais très bien qui avait fait ça. Tu as aimé un vampire, chose interdit, et c’est eux qui ont fait ça, les vampires…
Sans vraiment savoir pourquoi, j’ai prit le collier qui ornait ton cou et le mit autour du mieux. J’ai caresser une dernière fois ton visage froid de mes doigts et j’ai mit le feu à la cabane dans lequel j’ai grandit dans le bonheur. Je suis partit à la recherche de vampire bien que cela soit inutile, ils devaient déjà être bien loin. J’ai erré dans la neige, ne voyant rien autour de moi, c’est la que mes sens commencèrent à mieux se développé, j’entendais tout parfaitement mais le brouillard m’envahissait, j’ai fermer les yeux et je me suis effondre dans la poudreuse, la neige commença déjà à recouvrir mon corps. J’avais froid et faim mais faim de sang. Oui, je commençait à le réaliser, j’étais bel et bien un hybride, un demi vampire, vampire que je hais par-dessus tout.
Maman, je ne t’oublierai jamais, j’aurai aimer que tu me vois comme je suis aujourd’hui, serais-tu fière de moi ? Serais-tu contente que je te venge ? Mais peut être me surveilles-tu d’en haut, peut être souris-tu de nouveau, heureuse… Tu sais, j’ai apprit beaucoup de chose, mon maître m’a apprit tout ce que je voulais, il m’a aider à réaliser mon rêve, il m’a accepté tel que je suis lui aussi… Je l’ai aimer comme un père absent depuis tant d’année.
Quand je me suis réveillé, j’étais dans un lit et au fur et à mesure que le brouillard partait, j’ai commencer à regarder autour de moi. Un table, une cheminé dans le la chaleur du feu se faisait sentir. Ou étais-je ? S’était la question que je me posais. Un homme apparut alors devant mes yeux encore un peu flou. Il devait avoir un quarantaine d’année, je ne sut jamais son âge exacte.
Sans rien me demander, il m’expliqua qu’il avait vu au loin la maison en feu et m’a retrouver dans la neige, endormit en train de mourir. Cela faisait 2 semaines que je dormais et pendant tout ce temps, cette homme inconnu prit soin de moi. Il me dit qu’il ne voulait rien savoir de moi, qu’il ne voulait pas m’obliger à parler de son passé mais qu’il savait qui j’étais vraiment. Comment le savait-il ? Allez savoir… Il m’expliqua aussi qu’il faisait partit d’une organisation nommé Karyuudo et que si je le souhaitais, je pouvais en faire partit et qu’il m’apprendrait comment me battre.
Il me laissa alors me reposer et je passa 1 semaine de plus dans le lit, l’homme vint me voir tout les jours pour m’apporter à manger et m’expliquer plein de chose, en autre à quoi consistait l’organisation. Il me parla aussi de lui, comment il avait rejoint l’organisation. Sa famille, parents, femme et enfant avaient été tuer pour des lycans et puis, il a rejoint l’organisation. Au fond de moi, j’envie cette homme et le respect, il a sut garder encore aujourd’hui le sourire après cette évènement.
Quand je fut apte à me lever, je lui avoua que je voulais me venger des vampires et dans un sourire, il me présenta au chef de l’organisation. Homme grand et impressionnant. Après avoir passé un ‘pacte’, il accepta ma présence dans l’organisation mais en me faisant promettre de ne jamais les trahir. Comment le pourrais-je ? C’est eux qui m’ont tout apprit, c’est grâce à eux que je suis ici et je hait tant les vampires…
Je passa de longues années à apprendre à le défendre, à me battre, les arts martiaux, l’art des armes blanche mais aussi à feu. J’apprit très vite, mais cela m’allait, je ne voulais pas faire autre chose que de me battre pour pouvoir tuer tous les vampires et mettre fin à leur règne.
Le temps passa vite, très vite et j’atteint très vite l’âge adulte ainsi que l’âge de pouvoir me battre seul. Je portais donc le titre d’assassin d’élite, l’un des meilleurs et surtout le plus jeune de l’organisation.
Maître, merci de m’avoir apprit tout ça, grâce à vous, je peux enfin réaliser mon rêve et tuer les vampires, êtres que je hait plus que tout. Vous savez, ils m’ont volé ce que j’avais de plus cher. Maître si vous saviez, j’aurai tellement aimer vous parlez de mon passé, j’aurai tellement aimer que vous compreniez ma peine. Mais je n’étais pas prêt avant, j’avais trop mal, je souffrais trop… Mais maintenant, je regrette, j’aurai aimer vous en parlez avant que vous mourriez… je ne vous ait presque pas parler, mais vous saviez que j’étais quelqu’un de solitaire comme le loup, quelqu’un de réservé, je ne parle jamais de moi et je ne donne jamais mon avis. C’est vous qui parliez le plus mais j’aimais entendre votre voix, voix qui m’a toujours rassuré. Je ne vous l’ai jamais dit mais vous étiez comme un père pour moi, père que je n’ai jamais eut…
Pourquoi faut-il que les êtres auquel je tiens tant me quitte ?
Un soir, alors que je revenais d’un mission de repérage et d’information pour l’organisation, un membre de l’organisation vint à ma rencontre. Cette personne s’est toujours méfié de moi, sachant que j’étais différent s’en savoir vraiment la réalité. Mais il fut obliger de m’annoncer la nouvelle… Mon maître n’était pas rentrer, apparemment, sa mission avait mal tourné… Sans vraiment réfléchir, je quittais le repère pour aller le retrouver. Mais encore un fois, cette impression de déjà vu réapparu. Des frissons me parcourut et je sentit me sang se glacer par la rage et la haine.
Je mit beaucoup de temps à le retrouver mais une nouvelle fois, je retrouva le corps de mon maître dans une ruelle de la ville, sans vie. Un sensation de tristesse m’envahit ainsi que de la colère. Cette fois-ci, je tuerai ceux qui ont fait ça… Alors que je parcourais les rues de la ville à la recherche des meurtrier, je tomba sur un groupe de Lycan. Lycan qui l’avait tuer ? Car oui, bien que ma mère ai été tuer par des vampires, mon maître n’avait pas été tuer de la même façon, ça ressemblait bel et bien à des lycans. Mais je ne m’étais jamais battu avec des lycans, les vampires étant ma cible numéro un. Je ne put quand blesser un. Après tout devint flou dans ma tête, je me revoit encore allonger par terre et des visages au dessus de moi.
Pourquoi j’ai toujours une impression de déjà vu ? J’ai m’impression que ma vie est une boucle sans fin, qu’elle se répète sans arrêt, que les mêmes évènements se reproduisent… Les êtres que j’aime doivent toujours disparaître mais mes ennemis grandissent… De se soir, j’ai décidé de ne plus m’attacher, cela ne sert à rien si c’est pour souffrir… Je veux juste que les vampires et les lycans périssent tous, sans fautes…
De nouveau je me réveilla sur un lit, un lit chaud, dans le même endroit que la dernière fois mais cette fois, ce visage ne vint pas à ma rencontre, un autre homme vint m’expliquer ce qui s’était passé. Mon maître avait été attaqué par des lycans, quand on le retrouva, il était déjà mort. Et moi ? Les lycans m’avaient bel et bien attaqué et croyant que j’étais mort étaient partit, ne sachant pas que j’étais un demi vampire. Grâce à ça, j’ai put survivre, grâce au sang de vampire qui coule dans mes veines…
Je mit moins de temps à guérir, mon pouvoir de guérison étant plus fort que quand j’étais enfant. Je retrouva vite mes habitudes de m’entraîner et d’accepter les missions, je ne peux pas m’arrêter maintenant, non j’ai tellement de choses à accomplir…
Maître, je suis désolé, je sais que vous m’avez éduquer si bien mais je ne peux pas rester sans rien faire, je vais faire mon devoir et tuer ceux qui vous on fait ça. Je sais que vous m’avez élevé dans le bonheur et la joie mais vous l’avez sans doute remarquer, je n’ai plus l’envie de vivre. Mon cœur s’est arrêter de battre en ce jour de neige, en haut de la montagne. J’aurai aimer vous donnez un sourire mais je n’ai plus la force… Alors je vis pour vous venger… Je trouverai les lycans et les tuerais tous…
Mère, je vous aime… ME regardez vous ? Je sais, je me le demande toujours mais j’aimerai tellement que vous soyez fière de moi. Vous me manquez mais je sais qu’une partit de vous coule en moi, j’entend des fois votre voix et cela me redonne de l’espoir pour continuer. Même si cette homme fait partit de moi, je le trouverai et mettrais fin à ses jours, il n’a jamais eut d’amour pour vous et je le tuerai pour cette haine qui m’envahit, pour vous avoir fait souffrir…