Nom :
« Kang. Mon père était coréen et ma mère japonaise. »
Prénom :
«Chin Hae. Rien de bien particulier. Appelez moi Chin tout simplement. Ou Cinderella si vous préférez. Je me suis auto proclamé Cendrillon. Je ne vois pas ou est le problème. »
Race et Clan :
« Jusqu'à preuve du contraire je suis un humain et je ne connais pas vraiment la rébellion. Je suis simplement citoyen. Pourquoi chercher plus loin. »
Age :
« 19 ans à ce qu'il paraît. On me croit parfois plus jeune. Mais je ne dis rien.»
Fonction :
« Aux dernières nouvelles je travaillais dans un petit restaurant. J'aime aussi m'occuper des enfants et des animaux. Il m'arrive donc souvent de faire du bénévolat.»

#Description

Caractére :

«J'aime beaucoup de choses, tout comme j'en déteste beaucoup. Chacun ses goûts je pense. Peut être que les miens sont simplement plus bizarres. Qui sait ?
Premièrement, j'adore les chats. Ces boules de poils avec leur petites patounes, me font vraiment craquer. Je deviens un vrai gosse quand j'en vois un, bien que ça ne change pas de d'habitude en réalité. J'ai moi même un chat, mais je n'ai pas pu l'emmener à l'école. C''est vraiment dommage. Il était vraiment adorable, mon petit heeboom !
Ensuite, il y a la glace à la noix de coco en seconde place. Un vrai délice, rien de mieux lorsque l'on est déprimé, vous ne croyez pas ? Accompagné de quelques carrés de chocolat au lait et d'un bon verre de jus de fruit frais. Le rêve !
Les vêtements ! J'aime vraiment les vêtements. Et mon armoire pleine à craquer pourra en témoigner. Je ne peux m'empêcher de faire du shopping. Et il est hors de question de faire le tri. Je ne donnerai jamais, ne serait ce qu'une paire de chaussette ! Je porte aussi des vêtements de femmes, il sont vraiment beau, et je trouve qu'ils me vont plutôt bien. Certains ne voient pas toujours au premier coup d'oeil que je suis un homme et c'est assez drôle.
Les coupes de cheveux aussi. Je suis incapable de garder la même coupe plus de 4 mois. Je me sens obligé d'essayer beaucoup de choses farfelus. Mais j'assume d'avoir des cheveux rouges ou bien orange ! C'est un style assez particulier c'est vrai ...
J'adore les peluches. Ma chambre en est remplie. Mes amis savent que pour me faire plaisir, c'est le cadeau idéal. Je vous avoue que je dors assez mal sans toutes mes peluches, je fais même des cauchemars. Je suppose que ma collection est bien plus importantes que celle de certaines filles.
Comme vous avez pu le remarquer je suis un Disney Addict. Je suis vraiment fan de toutes les princesses. Elles sont vraiment belles et j'aimerai parfois leur ressembler. Dit comme ça, c'est un peu idiot et ça pourrait en effrayer plus d'un ... Mais c'est tellement ... Moi !
Il ne faut pas oublier les enfants. Je les adore. J'aime passer du temps en leur compagnie. Ils sont si innoncents, et puis leur rire et leur sourire apportent la joie de vivre. C'est un vrai régal de s'occuper d'eux. Je vous conseil d'essayer. La plupart sont tendres et vraiment attachants. Je m'entend bien avec eux.
Bien évidemment, la danse occupe une grande place dans ma vie. Je ne peux pas m'en passer. Je danse sans arrêt. Cela me permet d'évacuer ma colère ou bien mon stress. C'est une chose essentielle pour moi. Sans la danse, je ne suis plus rien.
J'aime beaucoup chanter. Même si je n'ai pas une grande voix, je chante juste, mieux que certains en tout cas. Je ne me met pas sur un pied d'estale ! Au contraire. Je reconnais mes limites sans honte.
J'aime aussi regarder le sport à la télé, même si je n'en pratique aucun. Football, basketball et volleyball ! Personnellement, je préférerai être une pom pom girl !
Jeu de mot et blagues pourries font partie de mon quotidien et apparemment,cela ne fait rire que moi et je ne comprend pas pourquoi. Il paraît que j'ai un humour étrange ... Ou plutôt un humour à chier ! Mais restons polie. Je ne suis pas fait pour être un grand humoriste ! Quelle dure réalité de la vie.
Peut être vais je m'arrêter la ... La liste est encore longue et je ne veux pas vous ennuyez avec tout cela. Je pense en avoir dit déjà beaucoup.»

« Beaucoup disent que je suis chiant et que je n'aime rien. Mais c'est faux ! Vous avez bien vu ma longue liste ! hein ? hein ?! Il est vrai qu'il y a certaines choses que je n'aime pas. Mais vous êtes tous comme moi.
D'abord ... Mon réveil !! Cet horrible machine qui me sort toujours de mes rêves les plus fous. Qui est l'idiot qui a inventé cette horreur. Chaque matin je redoute sa sonnerie. Je suis un vrai feignant qui aime rester longtemps au lit. Mais les fois ou j'ai cassé mes réveils, je suis arrivé en retard en cours et me suis fait réprimander par les professeurs. Même si j'en ai l'habitude, ce n'est pas très agréable pour commencer une journée, vous ne trouvez pas ?
Les légumes, et surtout les épinards. Des choses que je ne peux pas manger. Je pense que c'est inuhumain de nous servir ce genre d'aliment, si on peut appeler ça comme ça. Plus petit, à la cantine, je cachais mes epinard dans une serviette en papier, mais je me faisais toujours prendre, je ne devais pas être très doué pour ça.
Je ne supporte pas les nouvelles technologies ... Je ne sais ni me servir d'un téléphone portable ni d'un ordinateur. On ne se moque pas s'il vous plaît. Chacun son truc ... Et tout ce qui est électronique ne marche jamais avec moi. Je ne suis pas assez patient pour cela.
Je ... Je n'aime pas trop le noir. Je ne me sens pas très à l'aise dans une pièce trop sombre. Peut être suis je un peu trop peureux ? Ou ais je un peu trop d'imagination ... Mais le fait est que tout est mieux quand il y a de la lumière, n'est ce pas ?
La pluie et l'humidité, ne sont pas des choses que j'apprécie vraiment. Avoir le pantalon trempé qui colle à la peau et les cheveux dégoulinants. Très peu pour moi. Les hommes sont capables d'aller sur la lune, mais ils n'ont toujours pas trouvé le moyen de faire un parapluie qui nous protège vraiment.
Je n'aime pas la lecture et les livres. Beaucoup sont compliqué. Au milieu de l'histoire j'ai du mal à savoir qui sont les personnages, et parfois je me demande s'ils étaient vraiment la dès le début !
Il y a une chose que je ne pardonne pas : Le mensonge, je le vois comme une trahison. Je ne mens jamais sur les choses importantes, alors j'estime que les autres n'ont pas à le faire, par respect. Je ne supporte pas que l'on se joue de moi. Même si j'ai souvent l'air stupide, cela ne veut pas dire que je le sois réellement.
Bon j'avoue qu'il y a pas mal de choses que je n'aime pas et encore, ce n'est que le début. Mais je ne vais pas continuer. Ce serait dommage que vous sachiez déjà tout à propos de moi »

« Des phobies a la con vous me direz. Mais ça ne se contrôle pas ... Malheureusement d'ailleurs. Bon je vous interdit de rire ou vous moquer.
J'ai peur des pigeons ... Ces choses avec leur petits yeux pervers ... Quelle horreur. Si j'en vois un, je cours et je hurle ... Tout comme pour les insectes en fait. Rien que d'y penser j'en ai des frissons !! Bwah :!!
Ensuite, il y a les ascenceurs. Depuis que j'ai vu un certain film d'horreur en étant plus petit, je peux vous assurer que ce n'est pas un problème de monter quinze étage à pied s'il le faut. Hors que question que je monte dans un de ces engins !
Et enfin, il y a l'eau. Je ne peux pas aller à la piscine, ni à la mer et encore moins prendre un bain. J'ai faillit me noyer en étant plus jeune et depuis je suis incapable de surmonter cette peur. C'est bête, mais je n'y peux rien. »


« Et si je vous parlais de moi ?Je ne sais pas si je suis le mieux placé pour décrire mon caractère, je pense que cela manque d'objectivité, mais ce n'est qu'un détail après tout. Mon introspection ne sera pas très réussie. Je n'aurai qu'à vous rapporter les paroles de mon entourage, si je m'en souviens.
Je pense que je me vois comme je voudrais être et non comme je suis réellement, mais je vais tenter de me rapprocher de la vérité. A vous de me croire ou non.
Comme vous avez pu le remarquer, je suis quelqu'un qui aime laisser planer le doute, ne pas être trop direct, et surtout, ne pas dévoiler mes pensées, ne jamais vous laisser deviner ce qui se cache dans mon esprit. Je me montre à vous comme je veux que vous me voyiez.
Je vous accorde que je suis assez compliqué mais surtout très versatile. Poser le pied droit sur le sol en me levant, peut me rendre de très mauvaise humeur. La normalité n'existe pas, mais j'en suis vraiment très loin.
La façon dont je me décris est comme mon caractère : complètement déstructuré.

Vous savez, il fut un temps où les cartes pokemon et les billes dans la récréation avaient bien plus d'importance que notre goûter. A cette époque, moi aussi j'étais innocent. Une innocence dont je suis à présent dépourvue, mais je ne le montre pas. J'aime retrouvé cette innocence chez les enfants, je m'adapte et je finis par leur ressembler. Mais je ne suis plus l'enfant que j'étais, heureux et passionné par la découverte. J'ai changé. Il paraît que je suis capricieux, et que je suis capable d'agir en vrai gamin. Je ne nierai pas. C'est tout à fait possible. C'est même une évidence.
Mes amis disaient que mes réactions étaient toujours décalées par rapport à la situation. J'agis comme je l'entend tout simplement. Pourquoi faire semblant ? D'ailleurs, c'est à cause de cela que je m'embarque dans de drôle voyage et que je me retrouve dans des situations embarrassantes.
Je suis sûrement attachant, peut être un peu trop. Beaucoup me trouve collant. Mais j'ai besoin d'un contact humain. J'ai besoin de tendresse, de calins. Ce genre de petites attentions. Je donne beaucoup d'amour et certains n'arrivent pas à le supporter.

Je donne toujours l'impression d'être dans la lune, mais ne vous inquiétez pas, j'écoute vos paroles, mais si elles ne m'intéressent pas, il est évident que je décroche.
Ne me jugez pas trop vite, je suis loin d'être insensible, je ne sais pas montrer mes sentiments c'est tout. J'avoue que je me met en colère quand on ne comprend pas ce que je ressens et que je n'arrive justement pas à le faire comprendre. Ce comportement est à l'origine de nombreux conflits, je le sais, mais je n'ai pas envie de changer.
J'ai conscience de mes défauts, donc j'ose dire que je suis de très mauvaises foi, que je suis mauvais joueur et que je déteste m'excuser, même si je suis en tort et que je le sais. Il arrive que je sois très énervant et je m'assume entièrement. Je n'ai pas honte d'être ce que je suis. Je vous avoue être aussi parfois très sentimentale. Pleurer pour un rien. Pire qu'une fille.

D'après mon entourage, je reste quand même quelqu'un d'appréciable. Tant mieux.
Je peux aussi vous parler de ma conception de l'amitié. Pour mes amis je suis capable de tout, j'ai juste besoin de leur confiance. Par contre, je n'ai que très peu d'amis proches ... Je fait l'impasse sur l'amour et tout ce qui va avec. Je ne suis pas fait pour vivre en couple. Même les histoires d'un soir ne m'intéresse pas.
Il est vrai que je m'ennuie facilement et rapidement. Je me lasse de beaucoup de choses en peu de temps.
Dans le fond je ne suis pas quelqu'un de très recommandable et encore moins un modèle.
N'allez pas croire non plus que je suis détestable. Je ne fait que rarement preuve de violence dans mes gestes, plus souvent dans mes mots. Mais rares sont les personnes capable de me faire sortir de mes gonds.
Que dire de plus ... Je ne sais plus. Vous n'aurez qu'à voir par vous même, découvrir qui je suis.
Je ne vous dirai qu'une seule chose : Courage ! »


Relation : (minimum 6 lignes) (Ce que le personnage pense de son entourage ou de ses ennemis) « »

#Détails

Manie ou tics : « »
Orientation sexuelle : « »
Autre/Signe particulier : (Quelque chose à retenir sur votre personnage ?) « »
Personnalité sur l'avatar : « »

# Vous

Surnom :
AGE :
Moyenne de connexion : (sur 7 jours)
Moyenne de lignes par rp :
Comment avez-vous connu le forum :
Comment trouvez-vous le forum :

#Histoire d'une vie

Histoire :

« Chapitre 1 : Conception ? »

« Calmez vous. Je vois déjà l'étonnement dans vos regards. Vous savez tous de quelle façon on conçoit un enfant, je ne vais donc pas vous l'expliquer. En revanche, je vais simplement vous raconter la rencontre de mes parents. Enfin, rapporter leur paroles. Oui. Il fut un temps où ce genre de chose m'intéressait. Pourquoi ne pas le partager avec vous ?
Mon père, Keon, pour information, se trouvait au Japon pour je ne sais quelles raisons, lui même ne s'en rappelle plus d'ailleurs. Comme quoi, ce ne devait pas être très intéressant. Et c'est dans la grande ville de Tokyo que son regard se posa sur Elle : La femme de sa vie.
Je vous avoue que je ne crois pas à toutes ses histoires de coup de foudre et d'amour éternel, mais suite à leur histoire, je ne peux nier qu'il y ai quelques exceptions.
Si je me souviens bien, son approche était très maladroite. Mon père n'était pas le meilleur des séducteur, il a même renversé son verre d'eau sur sa belle robe de soie bleue. Je ne vous dis même pas quelle crise ma mère à piqué dans le restaurant. Bien qu'elle paraisse douce et fragile, je vous assure qu'il ne faut pas se fier aux apparences, elle pouvait devenir un vrai démon quand elle faisait tomber le masque. Hikaru. Une vraie guerrière.

Malgré cette gaucherie, elle ne put résister à ce sourire désolé qu'arborait mon père, essayant de se faire pardonner du mieux qu'il pouvait. C'est ainsi qu'elle accepta son invitation au restaurant.
Je m'étonne moi même; me souvenir d'autant de détails. Remerciez moi s'il vous plait.
Ce qui devait arriver, arriva. Un premier baiser, de nouvelles sorties, une première nuits partagé et des mois passées ensemble. Ils se complétaient, l'un étant le contraire de l'autre.
Hikaru accepta de le suivre à Seoul et de tout quitter pour lui. Ses études, son petit travail à la maternelle. Tout, elle aurait tout fait pour lui.

Ce n'est que peu de temps après qu'il avoua être atteint d'une maladie. Je ne vous dis pas le choc, mais cela ne dura que quelques secondes, il en fallait plus pour faire fuir cette femme et ce n'était pas ce détail qui allait ébranler son amour pour mon père.
Quelques années plus tard, après leur mariage, c'était un matin d'hiver qu'elle lui annonça qu'ils allaient bientôt être trois. Je serai la dans neuf mois ... Non, j'étais là. »

« Chapitre 2 : L'anniversaire de naissance n'est, en somme, que la commémoration de la farce sinistre que nous ont faite nos parents en nous mettant au monde. » Alexandra David-Neel

« Comme prévu, neuf mois plus tard, un homme dont le visage était à demi masqué tenait mon petit corps nu entre ses mains. Un corps si fragile, j'ai pleuré.
Évidemment que je n'ai aucun souvenir de ma naissance, comme chacun d'entre nous. Je n'étais pas encore un être conscient, mais ma mère prenait un grand plaisir à me raconter cette journée, celle où mon père avait trouvé le moyen de s'évanouir. Un habitué des hôpitaux, défaillir ainsi, quelle honte, surtout le jour de la naissance de son fils. Mais je lui pardonne. C'était lui qui se levait trois fois dans la nuit lorsque je hurlais devinant ce dont j'avais besoin.
Je ne suis pas tout à fait certains de ses paroles, je ne fait que répéter ce que l'on m'a dit. Mais j'ai plutôt confiance en ma famille, je suppose donc que ma toute petite enfance s'est déroulée de la sorte. Je n'ai aucun moyen de prouver le contraire, alors je vais m'y fier.

Il paraît qu'au début, je n'étais pas un enfant difficile, mais un peu trop curieux et téméraire. Toujours fourré là où je ne devais pas être, touchant à tout ce que je pouvais. L'époque de la grande découverte où tout ce qui nous entoure semble si merveilleux et où le danger n'existait pas. Je pense que c'est à l'âge où nous commençons à peine à marcher que nous sommes le plus courageux.
Ma mère avait retrouvé une place dans une école maternelle non loin de chez nous et mon père travaillait un peu partout. Je n'ai jamais vraiment su quel était son métier.
Je n'aime pas le dire, mais quand j'avais cinq j'étais pire que les filles. Plus petit que tous mes camarades, je me faisais souvent chahuter et au lieu de riposter j'allais me cacher sous les tables pour pleurer. Je n'en suis pas fier. Comment ai-je pu être aussi vulnérable, douillet, chétif ? Je me mettais à pleurer à trois kilomètres du cabinet de mon médecin quand on devait faire une piqûre, hurlant que ça me faisait mal, alors qu'il ne me touchais pas.
Ne racontez jamais cela à personne ! »

« Chapitre 3 : L'enfance sait ce qu'elle veut. Elle veut sortir de l'enfance. » Jean Cocteau

« Mes parents ne m'ont avoué qu'à l'âge de dix ans que mon père avait un problème de santé et que pour cela il fallait retourné au Japon. Je l'ai prit comme une trahison. Pourquoi ne pas me l'avoir dit avant ? Mais étant encore enfant, j'ai pardonné en quelques minutes. Je ne comprenais pas l'ampleur de tout ça. C'était une question de sécurité. J'allais partir et intégrer une autre école, différente de celle de mes petits camarades.
Pourquoi ? Pourquoi est ce que je n'avais pas le droit de faire comme les autres ? Je ne voulais pas être séparé du peu d'amis que j'avais. J'étais bien sentimental.
J'appréhendais un peu mon entrée dans cette école privée, peut être ne serais je jamais à la hauteur. De nombreuses questions inutiles et sans réponses torturaient mon esprit.

Je n'ai pas tellement de souvenirs de cette pré-adolescence, rien de bien intéressant ne s'est vraiment déroulé.
J'ai quitté mes parents, même s'ils me manquait au départ, j'ai vite fait abstraction de ce vide afin de me concentrer sur mes études. Avec le temps, on s'habitue à tout. Et puis il y avait les vacances pour les retrouver. Je passais mon temps à danser, sans pouvoir m'arrêter. Une vraie passion. Raison pour laquelle parfois je préférais rester à l'internat pour m'exercer un peu.
Et c'est à partir de ce moment que je suis devenu de plus en plus difficile. Je ne me voile pas la face et je sais très bien que j'ai un mauvais caractère, mais je ne changerai pour personne.
Je n'étais plus un enfant, et j'étais assez fier de moi, de ma réussite. J'étais encore jeune, et le temps j'en avais à revendre. En revanche, mon père en avait beaucoup moins, mais à cette époque, nous ne savions rien. Rien du cauchemar qu'il allait endurer, prononçant des paroles difficiles à entendre quand on a, à peine treize ans. Mon entrée dans l'adolescence se fit sans difficultés apparentes, je crois. »

« Chapitre 4 : Une maman est semblable à une rose qui ne se fane jamais. » Jean Gastaldi

« La seule difficulté que j'ai eu à surmonter fut la maladie de mon père. Un cancer à ce qu'il parait. Je suppose que les médecins ne savaient pas exactement la cause de ses symptômes. Je fus le seul à capter ses signaux de détresse. Il était tellement terrorisé que je me souviens encore de son regard. La maladie s'était déclarée, on ne pouvait plus rien y faire.
Je croi6 que ce fut la période la plus insupportable de ma courte vie pour le moment. Le voir mourir à petit feu sans pouvoir rien faire, ne pas réussir à le sauver. Se sentir si inutile. J'ai détesté aller à l'hôpital pour le voir, mais je m'efforçais de faire bonne figure pour qu'il ne s'inquiète pas. Lui qui était un battant, baissait les bras jour après jour, jusqu'à supplier qu'on le tue. Qu'on l'aide à fermer les yeux pour ne plus jamais les rouvrir.
Comment Keon pouvait hurler que la seule chose qu'il souhaitait était de partir et de quitter ce monde. Ne plus souffrir. Il avait tellement changé, en plein délire final.
Des mots qui hantent encore certaines de mes nuits, transformant rêve en cauchemar. J'avais quatorze ans quand il à enfin succomber. Ma pire année passée, il a fallu redoubler d'efforts pour ne pas que les autres me dépassent et à force de me plonger dans le travail j'ai tenté de mettre de côté le souvenir de mon père. Je crois avoir hérité de son côté pugnace.
Ma mère était partie chez de la famille, son frère je crois, pour supporter la disparition de l'amour de sa vie. Il ne fallait pas la laisser seul.
Quant à moi, j'ai continuer d'avancer. La vie continue. Je ne suis pas un monstre, j'ai aimé mon père, mais maintenant qu'il n'est plus la, je ne peux pas me laisser abattre. Je dois aussi soutenir ma mère, la seule famille qu'il me reste. Elle a besoin de moi.
J'ai reprit des forces. Je deviendrai le meilleur, je me l'étais promis. Trop de sentiment peut nuire à la santé et au travail.
Ma vie n'est pas des plus intéressantes, certes, mais elle l'est toujours plus que la votre en tout cas. Rien de bien croustillant, pas de maltraitantes, pas d'abus sexuelles. Une vie simple, sans compter le décès de mon père. Je ne suis pas insensible, je fais juste comme si de rien n'était.
Je continuerai à danser pour lui ...»

« Chapitre 5 : To be Continued ... »

« Oui, comme je l'ai dit pus haut, la vie continue. Je ne m'arrêterai pas a cause de quelques obstacles, il en faut bien plus pour me faire peur.
Depuis quatre ans, peu de choses ont changé à part mon physique. Quelques petites aventures avec quelques filles et quelques hommes, sans grandes importances, juste des expériences, afin de mieux connaître le monde; connaître l'amour pour mieux le feindre.
Je dois avouer que la mort de mon père fut assez difficile à supporter malgré tout ce que j'ai pu dire. Je suis devenu de moins en moins doué à l'école, consacrant la plupart de mon temps à la danse.
A part cette histoire de problèmes de transport, tout ce qui roule ou vole, me rend malade ... Je crois que je vais bien. Je fais toujours autant de bêtises ...
Je ne devrai avoir aucun problème. La confiance en soi est une des clés de la réussite jeune gens.»